Au sommet « Ambition climat », des engagements trop frileux
Organisée pour rehausser les engagements climatiques mondiaux, cinq ans après la signature de l’Accord de Paris, la réunion de plus de 70 chefs d’États n’a pas tenu ses promesses.
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IlIl le répète comme un mantra. À chaque apparition, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, implore les dirigeants du monde à s’engager pour lutter efficacement contre les dérèglements climatiques. « Si nous ne changeons pas de cap, nous pourrions nous diriger vers une augmentation catastrophique de la température de plus de trois degrés au cours de ce siècle », a-t-il rappelé lors du sommet « Ambition climat », organisé de manière virtuelle par l’ONU, la France et la Grande-Bretagne, samedi 12 décembre. Appelant dans la foulée « les responsables du monde à déclarer l’état d’urgence climatique dans leur pays jusqu’à ce que la neutralité carbone soit atteinte ».