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La Grande-Bretagne ne formera pas les gardiens de prison saoudiens

Quand, sous la pression de son opinion publique, Londres prend quelque distance avec Riyad, à rebours de Paris…

La rédaction de Mediapart

Au moment même où la France se targuait, mardi 13 octobre, de la signature de nouveaux contrats, y compris d’armement, avec l’Arabie saoudite, le gouvernement britannique s’est trouvé contraint, sous la pression de l’opinion, de se retirer d’un appel d’offres visant la formation de gardiens de prison dans ce pays. Le contrat, d’un montant de 5,9 millions de livres sterling (7,9 millions d’euros), est modeste comparé aux recettes engrangées par les ventes d’armes de Londres à Riyad (4 milliards de livres soit 5,3 milliards d’euros). Mais ce recul traduit un net changement de ton dans les relations excellentes qu’entretient le premier ministre David Cameron avec le royaume saoudien, premier partenaire commercial du Royaume-Uni au Moyen-Orient et fournisseur de renseignements réputés décisifs en matière de lutte contre le terrorisme.

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