La bataille pour Mossoul se prépare en plein chaos politique irakien
L’offensive militaire pour reprendre à l’État islamique la deuxième ville d’Irak, Mossoul, est sur le point d’être déclenchée. Mais la coalition doit auparavant démêler un écheveau politique d’affrontements et de rivalités entre Kurdes, Turcs, chiites et différents clans sunnites. De notre envoyé spécial.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Erbil et Kurdistan irakien, de notre envoyé spécial.- Au bord d’une route toute droite entre le Tigre et une base militaire dévastée, le convoi de voitures 4×4 aux vitres teintées et son escorte de blindés légers se garent en désordre. Le gouverneur de Salâh ad-Dîn, la province à mi-chemin entre Mossoul et Bagdad, est venu voir les quelques centaines de tentes du camp de déplacés « Tina », dressées là au milieu de nulle part. Mossoul, la « capitale » de l’État islamique en Irak, est à soixante kilomètres au nord, derrière un rideau noir de fumée. Pour couvrir leur retraite, les djihadistes ont incendié les champs de pétrole et harcèlent les forces de sécurité qui ont repris cette zone début juillet. À cause des tirs de mortier de l’ennemi, des villageois ont été évacués à Tina par les soldats irakiens.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.