La veille de son exécution, Rouhollah Zam, un dissident iranien qui avait obtenu l’asile politique en France, s’attendait encore à être échangé contre un Iranien détenu dans ce pays. C’est ce qu’il avait confié à son père qui, exceptionnellement, avait eu le droit de lui rendre visite à la prison d’Evin, près de Téhéran. L’arrêt de la Cour suprême iranienne n’ayant pas été rendu public, sans doute ignorait-il, comme d’ailleurs ses proches, que celle-ci avait décidé d’entériner sa condamnation à mort par un tribunal révolutionnaire.
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