Syrie, le martyre d’un peuple Entretien

Peter Harling: «L’Etat islamique occupe un vide qui ne cesse de grandir dans la région»

En Syrie, en Irak, la progression des djihadistes de l’EI continue de mettre à nu la vacuité des choix de la coalition internationale. Longtemps en poste à Damas, Peter Harling, de l'International Crisis group, analyse ce fiasco comme une absence de stratégie, non pas militaire, mais de reconstruction du pays. « On ne se pose pas le problème du jour d’après », estime le chercheur. 

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C'est une victoire importante, comme le fut la reconquête de la ville de Kobane : les forces kurdes syriennes PYG ont pris, mardi 16 juin, le contrôle de Tal Abyad, point de transit entre la Syrie et la Turquie crucial pour les djihadistes de l’Etat islamique (EI), dont le fief de Raqqa, est situé à 86 km au sud. Lundi soir, les forces kurdes contrôlaient « la quasi-totalité de la ville », où seuls quelques combattants de l’EI constituaient de « petites poches de résistance », indique l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

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