Chili : l’expérience du Mouvement de la gauche révolutionnaire comme « matière à penser »
Principale cible de la dictature de Pinochet, le MIR a laissé son empreinte sur la vie politique chilienne. Formé par des miristes, le président Gabriel Boric en est un lointain héritier. Par-delà les mythes qui l’entourent, l’historienne Eugénia Palieraki explique les raisons de cette postérité.
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C’estC’est un petit parti à la très grande postérité. Fondé en 1965 au Chili, le MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria : « Mouvement de la gauche révolutionnaire ») n’a jamais dépassé les 5 000 militant·es et il est resté extérieur à la coalition gouvernementale de l’Unité populaire (UP) qui a dirigé le pays avec le président Salvador Allende de 1970 à 1973.