Proche et Moyen-Orient

Iran: le fils par qui la libération est arrivée

L'ambassadeur de France à Téhéran a rendu visite en prison, vendredi 14 août, à Clotilde Reiss, et l'a assurée que la France mettait tout en œuvre pour obtenir sa libération. Nazak Afshar, employée franco-iranienne de l'ambassade, a elle été libérée sous caution, en tout début de semaine. Retour sur cette libération, à travers le portrait de son fils de 26 ans, Arash Naiman, figure de la contestation iranienne à Paris (et qui n'est pas inconnu des lecteurs les plus attentifs de Mediapart...). Il revient sur ses angoisses des derniers jours et dit ses espoirs pour l'Iran.

Ludovic Lamant

Sa première année en France, il l'a passée muet. En intrus, parmi les étudiants de la fac de cinéma de Paris-8. A l'époque, Arash Naiman, pas très sûr de son français, pas très à l'aise dans la capitale, envisage de retourner à Téhéran. C'était en 2007. A l'été 2009, l'homme est toujours à Paris, où il enchaîne les entretiens avec la presse. Il n'a peut-être jamais autant parlé. Radios, journaux, télés, internet. «J'avais six ou sept phrases en tête, et j'ai répété les six ou sept phrases 700 fois», confie-t-il.

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