Le militant sénégalais Fadel Barro: «Il fallait que ça explose»
Dix jours après les émeutes qui ont fait au moins onze morts (selon Amnesty International), le militant Fadel Barro revient sur ce qui a poussé les Sénégalais dans la rue et tire le bilan de dix années de lutte des jeunesses africaines contre les tentations autocratiques de leurs dirigeants.
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Dakar (Sénégal).– Fadel Barro a fait irruption dans le paysage politique sénégalais en 2011, aux côtés d’amis rappeurs, étudiants ou journalistes. Une irruption fracassante et, pour beaucoup de jeunes du continent, réjouissante : réunis dans le collectif « Y’en a marre », identifiables à leurs T-shirts noirs et à leurs bonnets noir et blanc portés à la façon d’Amilcar Cabral (charismatique leader indépendantiste de Guinée-Bissau), Fadel Barro et ses collègues ont porté haut la contestation contre le président Abdoulaye Wade et inventé une nouvelle manière de militer – jeune, créative, sans concessions.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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