À l’ONU comme dans toutes les grandes organisations internationales et nombre d’institutions étatiques, l’auto-critique ne vient pas facilement. Même quand il s’agit d’abus criminels scandaleux qui remettent en cause l’efficacité mais surtout l’identité même de ces structures. C’est le cas des accusations récurrentes de viols et d’abus sexuels portées contre les forces de maintien de la paix de l’ONU, les fameux Casques bleus. Depuis une dizaine, voire une vingtaine d’années, rares sont les missions des soldats des Nations unies sur le terrain qui ne s’accompagnent pas de dénonciations de crimes sexuels. Les dernières en date concernent des soldats français (engagés sous le drapeau tricolore, mais avec le soutien de l’ONU) qui auraient violé des enfants en République centrafricaine entre décembre 2013 et juin 2014.
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