Avec la perte de ses deux capitales autoproclamées, Raqqa en Syrie et Mossoul en Irak, c’est tout le califat qui s’effondre. Mais les conditions qui l’ont fait apparaître n’ayant pas changé, le djihadisme ne disparaît pas pour autant. L’État islamique peut aussi compter sur les divisions de ses ennemis.
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LaLa bataille de Raqqa vient de se terminer, mais l’après-Raqqa avait déjà commencé depuis au moins plusieurs semaines. L’après-Raqqa, c’est à la fois la chasse aux djihadistes qui se sont enfuis, la mise en place d’une nouvelle administration pour gérer la ville en grande partie détruite et, surtout, une course-poursuite et contre la montre dans laquelle se sont lancées d’un côté les milices kurdes, appuyées par les Américains, et de l’autre les forces loyalistes syriennes, russes et pro-iraniennes. But de cette offensive : s’emparer des derniers bastions de l’État islamique (EI), prendre la ville de Deir ez-Zor, que celui-ci tient encore, contrôler l’Euphrate et la frontière irakienne.