International

Japon: les mensonges de Tepco

Premier producteur privé au monde d'électricité nucléaire, Tepco, la firme japonaise qui exploite notamment la centrale de Fukushima, a une longue tradition d'opacité.

Michel de Pracontal

Vendredi, la NISA, l'Agence de sûreté nucléaire japonaise, a annoncé qu'elle classait l'accident de Fukushima au niveau 5 de l'échelle internationale INES (graduée de 0 à 7), soit un accident comparable à celui de Three Mile Island en 1979. L'évaluation de la NISA contredit certaines déclarations du gouvernement japonais qui a parlé de «rejets très importants» à l'extérieur de la centrale. Elle s'oppose à l'avis de l'ASN, l'autorité de sûreté nucléaire française, qui parle d'une catastrophe, classée niveau 6, «accident grave». Et à celui du secrétaire d'Etat américain à l'énergie, Steven Chu, pour qui Fukushima est «plus grave que Three Mile Island». Sans parler de certains experts américains qui estiment que l'accident est plus grave que Tchernobyl, le seul événement de niveau 7 de l'histoire du nucléaire civil.

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