Encerclés par l’armée turque, les combattants kurdes, qui avaient promis de défendre la principale localité de l’enclave kurde, rue par rue, maison par maison, pierre par pierre, ont quitté la ville. Quelque 150 000 civils ont déjà fui l’enclave.
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Afrin n’aura pas été le nouveau Kobané des Kurdes. La ville que les milices YPG (Unités de protection du peuple) avaient juré de défendre rue par rue, maison par maison, pierre par pierre, est tombée ce dimanche matin aux mains de l’armée turque et de ses alliés, des unités de l’Armée syrienne libre (ASL). C’est le président turc Recep Tayyip Erdogan en personne qui l’a annoncé, en se glorifiant comme un paon de sa victoire et en insultant les combattants kurdes, qui, selon lui, ont fui « la queue entre les jambes ».
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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