Avec 17,5 % des suffrages, les Démocrates suédois, parti xénophobe né en 1988, ont atteint un score sans précédent aux dernières législatives du royaume scandinave, en septembre. Succès similaires les mois suivants pour la droite nationaliste estonienne (EKRE), qui recueille 17,8 % des voix en mars, les Vrais Finlandais qui se hissent à la deuxième place en avril, et l'extrême droite espagnole (Vox) qui fait son entrée au parlement deux semaines plus tard. Partout en Europe, les droites dures ont continué de progresser en voix et en visibilité, et sont désormais installées au pouvoir à Rome, à Vienne, à Tallinn et à Sofia.
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