Au Venezuela, le soutien des quartiers populaires au chavisme se fissure
Le gouvernement de Nicolás Maduro fait-il face à une « rébellion populaire » ? Touchés de plein fouet par la catastrophe économique, les Vénézuéliens modestes s'impatientent du manque de réponses à la crise. Mais la coalition antichaviste a encore du mal à convaincre les quartiers pauvres, dont la contestation ne suit ni l'agenda, ni les objectifs des partis de l'opposition.
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Pour les adversaires du président Nicolás Maduro, c'est la preuve que les Vénézuéliens souhaitent définitivement tourner la page du successeur d'Hugo Chavez. La contestation impliquerait tous les secteurs, de la capitale à la province, des riches aux pauvres, de l'est de la capitale Caracas à l'ouest plus modeste. Selon les propres chiffres de l'opposition, plus de 7 millions d'électeurs se sont déplacés dimanche pour participer au référendum informel qu'elle a elle-même organisé contre la convocation de l'élection d'une assemblée constituante par le gouvernement. Signe que les « maduristes » ne lâchent pas un millimètre de terrain, le Conseil national électoral (CNE) organisait le même jour une répétition du scrutin prévu le 30 juillet pour élire les députés de la constituante.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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