Au Venezuela, le soutien des quartiers populaires au chavisme se fissure

Le gouvernement de Nicolás Maduro fait-il face à une « rébellion populaire » ? Touchés de plein fouet par la catastrophe économique, les Vénézuéliens modestes s'impatientent du manque de réponses à la crise. Mais la coalition antichaviste a encore du mal à convaincre les quartiers pauvres, dont la contestation ne suit ni l'agenda, ni les objectifs des partis de l'opposition.

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Pour les adversaires du président Nicolás Maduro, c'est la preuve que les Vénézuéliens souhaitent définitivement tourner la page du successeur d'Hugo Chavez. La contestation impliquerait tous les secteurs, de la capitale à la province, des riches aux pauvres, de l'est de la capitale Caracas à l'ouest plus modeste. Selon les propres chiffres de l'opposition, plus de 7 millions d'électeurs se sont déplacés dimanche pour participer au référendum informel qu'elle a elle-même organisé contre la convocation de l'élection d'une assemblée constituante par le gouvernement. Signe que les « maduristes » ne lâchent pas un millimètre de terrain, le Conseil national électoral (CNE) organisait le même jour une répétition du scrutin prévu le 30 juillet pour élire les députés de la constituante.

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