Europe

Ecosse: Bruxelles angoisse dans l'attente du jour d'après

Si le «oui» à l'indépendance l'emporte jeudi, l'Union sera confrontée à une première: la scission d'un de ses membres en deux États voulant rester dans l'UE. Rien n'est prévu dans les traités. L'Écosse devra sans doute rouvrir des négociations d'adhésion.

Ludovic Lamant

De notre envoyé spécial à Bruxelles.   Si le « oui » l'emporte jeudi lors du référendum sur l'indépendance de l'Écosse, ce sera le début d'un redoutable casse-tête institutionnel, totalement inédit dans l'histoire de l'Union européenne, pour la future commission de Jean-Claude Juncker. L'exécutif européen s'est jusqu'à présent montré très prudent sur le dossier écossais. Les porte-parole de la commission ont communiqué au compte-gouttes sur le sujet. Et la ligne est toujours la même : l'institution n'a rien à dire. C'est « aux Écossais et aux Britanniques », et à eux seuls, de décider de leur avenir.

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