Climat : les hésitations et les refus de Barack Obama menacent Copenhague
A trois semaines de l'ouverture de la conférence de Copenhague sur le climat, son échec semble programmé. Il est largement provoqué par la valse-hésitation entretenue depuis un an par l'administration Obama. Son refus de s'engager sur des objectifs chiffrés et contraignants de réduction des gaz à effet de serre rend impossible la conclusion d'un nouveau traité qui succéderait au Protocole de Kyoto. «Les Etats-Unis sont le problème, il n'y a aucun doute», estime le ministre français Jean-Louis Borloo, reprenant le point de vue de nombreux pays. Les Etats-Unis, en refusant d'assumer leur rôle de superpuissance dans la “diplomatie climatique”, laissent du coup la voie libre à la Chine. Enquête.
LaLa visite de Barack Obama en Chine s'est achevée, mardi 17 novembre, par une brève éclaircie: la conférence sur le climat qui s'ouvre à Copenhague, le 7 décembre, ne sera pas forcément un échec sur toute la ligne. Les présidents américain et chinois ont fait une déclaration commune, décryptée comme une ouverture: à Copenhague, « notre but n'est pas un accord partiel ni une déclaration politique, mais plutôt un accord qui couvre toutes les questions dans les négociations et ait un effet immédiat ».