Les «Vrais Finlandais» ou le spectre d'un populisme de l'orthodoxie budgétaire
La critique des plans de «sauvetage» orchestrés par Bruxelles et le FMI, de la Grèce au Portugal, fait recette dans les urnes. La percée électorale des «Vrais Finlandais» ce week-end vient encore de le montrer dans un pays où les finances publiques sont plutôt tenues. Emergence d'un «populisme triple A»? Importation des Tea Party américains?
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La performance du parti des «Vrais Finlandais», arrivé troisième des élections législatives du 17 avril en Finlande, risque de compliquer un peu plus la périlleuse sortie de crise pour la zone euro. La formation nordique, adversaire acharné des trois plans de «sauvetage» organisés par l'Union européenne depuis un an, a engrangé 19% des voix. Elle n'avait obtenu que 4% des suffrages quatre ans plus tôt. Au-delà des discours bien identifiés propres aux formations néo-populistes en Europe (la «préférence nationale» ou encore l'hostilité envers la construction européenne et la monnaie unique), ce parti a fait des volumineux plans de relance la cible de ses attaques les plus féroces.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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