Y aurait-il désormais plus d’Arabes – un peu plus de 7 millions – que de Juifs – 6,5 millions – entre la Méditerranée et le Jourdain ? Un chiffre présenté par l’armée israélienne semble l’indiquer. Mais plusieurs experts se déchirent sur la question. Et pour cause, au cœur du conflit israélo-palestinien, la démographie fait figure d’arme politique.
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Jérusalem, de notre correspondante.– C’est un haut gradé de l’armée israélienne qui l’a affirmé devant la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, le lundi 26 mars dernier. Cinq millions de Palestiniens vivraient désormais en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Si l’on ajoute à ce chiffre les résidents palestiniens de Jérusalem-Est, estimés à plus de 323 000, et les Arabes israéliens (1,8 million), il y aurait donc plus d’Arabes (environ 7,1 millions) que de Juifs entre la Méditerranée et le Jourdain. Selon le recensement annuel publié par le bureau des statistiques israélien lundi 16 avril, les Juifs sont eux au nombre de 6,5 millions dans la région (un chiffre qui inclut les colons installés en Cisjordanie).
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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