LVMH : l’envers de l’empire du luxe Enquête

Bernard Arnault et la famille royale émiratie ont saccagé l’environnement pour bâtir un palace aux Seychelles

Bétonnage, déforestation, déversement d’excréments : le chantier du nouvel hôtel de luxe du groupe LVMH aux Seychelles a gravement endommagé un site naturel peuplé d’espèces protégées, dont des tortues en danger critique d’extinction.

Yann Philippin

© Vidéo Mediapart

Luxe, calme et volupté. Après Courchevel, Paris ou les Maldives, Cheval Blanc, la marque d’hôtels du groupe LVMH, va ouvrir à la fin de l’année son sixième palace, sur l’île de Mahé, aux Seychelles. Il faudra débourser plusieurs milliers d’euros par nuit pour profiter d’une des cinquante-deux villas avec terrasses et piscines, situées au bord de la plage ou sur la colline, avec vue sur l’océan Indien. Sans oublier les cinq restaurants gastronomiques, les courts de tennis, la vaste piscine, et même un simulateur de surf. Et tant pis si l’aller-retour en avion depuis l’Europe émet 2 tonnes de CO2, autant qu’un Français moyen en deux mois et demi.

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