Proche et Moyen-Orient

Israël persiste à dire « non » aux réfugiés

Malgré les appels d'une partie de la gauche et les rappels à l’histoire juive, le gouvernement israélien refuse catégoriquement d'accueillir des réfugiés syriens, craignant que cela n'ouvre la porte au retour des Palestiniens.

Chloé Demoulin

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De notre correspondante à Jérusalem (Israël). - Le 12 septembre dernier, dans le stade de Kyriat Shmona, au nord d’Israël, des supporteurs de l’équipe de football du Maccabi Tel-Aviv déroulent une banderole sur laquelle on peut lire : « Refugees not welcome ! » (« Les réfugiés ne sont pas bienvenus »). Ils disent vouloir protester contre la décision prise par l’UEFA de reverser une partie de la recette des billetteries en faveur des réfugiés syriens. Et jugent que cet argent aurait pu être utilisé pour une « meilleure cause » à la veille du nouvel an juif, celle des Israéliens les plus démunis. Ce groupe de supporteurs est connu pour ses débordements racistes. Mais leur message résonne cette fois avec celui porté au sommet de l’État israélien.

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