Un détenu de la Cour pénale internationale tente de se suicider
Plusieurs détenus de la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, se plaignent de leurs conditions de détention : l'un d'entre eux a même tenté de mettre fin à ses jours. Une mauvaise nouvelle pour l'institution, qui peine à imposer sa mission – juger les crimes contre l’humanité.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Coup dur pour la Cour pénale internationale (CPI) : une des six personnes qu’elle accuse de crimes contre l’humanité et qu’elle a placées en détention provisoire a fait la semaine dernière une tentative de suicide. L’Ougandais Dominic Ongwen, incarcéré depuis janvier 2015 dans la prison de Scheveningen à La Haye, a été retrouvé inanimé par des gardes pénitentiaires mercredi 14 septembre 2016, vers 18 heures, dans sa cellule, a expliqué à Mediapart, sous couvert d'anonymat, un fonctionnaire de la CPI : « Il s’est avéré qu’il avait tenté de se suicider en ingurgitant des détergents, liquides vaisselle et de douche. L’administration pénitentiaire a aussitôt instauré un black-out total, en enfermant les autres détenus dans leurs cellules jusqu’au lendemain matin, 11 heures.»
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.