Amériques Reportage

Les Argentins ne voient toujours pas la fin de la crise

Inflation, remboursement de la dette : les fantômes de la crise de 2001 sont toujours présents à Buenos Aires. Même si la gravité des difficultés actuelles n'est pas comparable à la crise précédente, les habitants des quartiers pauvres de la capitale évoquent un éternel recommencement.

Jean-Baptiste Mouttet

19 novembre 2014 à 18h20

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De notre envoyé spécial à Buenos Aires. « Patrie ou vautours », est-il écrit en blanc et bleu ciel, les couleurs nationales, sur tout un pan de mur décrépi de Buenos Aires. Les fonds « vautours » ? Juana Canteros hausse les épaules. « On parle beaucoup des fonds “vautours”, mais la réalité, elle est ici.» De la main, elle désigne la grande pièce bondée de l'accueil du secrétariat du renforcement familial et communautaire de la ville-État de Buenos Aires, tout en s'énervant contre le peu de respect des fonctionnaires envers « les gens dans le besoin ». « Moi, je n'ai pas de logement, et sans logement, je ne peux trouver du travail. Je viens ici tous les jours », raconte cette femme de 59 ans. L'accueil est ouvert de 9 heures à 15 heures, et dès 7 heures du matin, une file d'attente commence à se former.

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