Europe

L’UE accouche d’un « devoir de vigilance » moins ambitieux qu’attendu

L’accord intervenu à Strasbourg marque une « révolution juridique » en Europe, selon ses partisans, pour lutter contre les violations de droits humains et autres dégâts environnementaux des entreprises. Mais le lobbying groupé de Paris et Berlin a atténué la portée du texte.

Ludovic Lamant

Le texte était programmé pour devenir l’un des trophées de la gauche, lors de la campagne des européennes de 2024. Un accord est bien intervenu, au petit matin du 14 décembre dans une salle du Parlement européen à Strasbourg, pour la création d’un « devoir de vigilance » obligatoire pour les plus grandes entreprises sur le continent – mais dans une version moins ambitieuse qu’attendu, notamment à cause des pressions de Paris.

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