Défense et diplomatie Parti pris

Le pari du « pivot iranien » d’Obama

Malgré le barrage du Congrès des États-Unis et les hésitations à la veille de Genève 2, l'administration américaine semble décidée à renouer des relations avec l'Iran, afin de mieux se désengager d'une région où une décennie d'implication américaine a tourné au fiasco.

Thomas Cantaloube

Si l’on reproche souvent à Barack Obama ses hésitations politiques et son approche timorée des grands problèmes, il y a un dossier sur lequel le président des États-Unis et son équipe semblent décidés à faire bouger le statu quo : l’Iran. À tel point que le Congrès, un bastion de conservatisme en matière de relations internationales, tente de freiner des quatre fers. Bien entendu, il n’y a pas encore eu de vaste aggiornamento vis-à-vis de Téhéran et l’on est bien loin de pouvoir envisager une poignée de main entre Obama et le guide suprême Ali Khamenei. Mais les évolutions diplomatiques en cours soulignent un changement qui, s’il se poursuit, modifiera significativement l’implication américaine au Moyen-Orient.

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