Des élections fantoches pour le dictateur du Kazakhstan

C'estC'est une élection dont personne ne parle, sans doute parce qu'elle est jouée d'avance. Ce dimanche, les Kazakhks élisent leurs députés et leurs conseillers régionaux. Libération décrypte ce scrutin, organisé par le président-dictateur Noursoultan Nazabaïev, un autocrate grand ami de la France, récemment honoré par une visite de François Hollande, et qui accorde à nos multinationales (Areva, Total, Airbus, etc) de juteux contrats. Il se trouve que ces élections, qui visent à élire des députés sans aucun pouvoir, ont été avancées uniquement pour éviter la grogne sociale, afin qu'elles se déroulent avant que la chute des prix du pétrole ne plonge définitivement le plus riche pays d'Asie centrale dans une grave crise économique, qui s'ajoutera à la répression et à l'absence de libertés.