Aucun des partis britanniques de gouvernement ne veut sortir de l’Union européenne. Les grandes entreprises et la City non plus. Et pourtant, comme en témoigne la victoire des europhobes du UKIP aux élections européennes, une mécanique implacable est en marche. En grande partie, c’est la conséquence d’une politique de court terme non réfléchie de David Cameron.
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Londres, correspondance. Ce pourrait être ça : automne 2017, les Britanniques viennent de décider de quitter l’Union européenne. Il s’en est fallu de peu. Avec 51 % des voix seulement, les « anti » ne doivent la victoire qu’à la scission du parti conservateur. La campagne timide des travaillistes, qui craignaient de trop s’exposer, n’a pas aidé non plus. David Cameron, déjà mal réélu en 2015, est contraint à la démission. Mais tous ces détails ne comptent pour rien. Ce que retiendra l’histoire, c’est que pour la première fois depuis le traité de Rome de 1957, un pays se retire de la construction européenne. Le Royaume-Uni, entré en 1973, n’y sera resté que 44 ans.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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