Meral Aksener, une femme contre Recep Tayyip Erdogan
Le 25 octobre 2017, l’ancienne ministre de l’intérieur Meral Aksener a créé une nouvelle formation, le Bon Parti (Iyi Parti). Parfois comparée à Marine Le Pen, elle pourrait apparaître comme un recours face à Recep Tayyip Erdogan et rassembler au-delà de l’électorat nationaliste en vue de l’élection présidentielle de 2019. Un sondage de l’Institut Gezici publié le 1er novembre la donne même gagnante dans le cas d’une élection anticipée, avec 52,9 % des voix au deuxième tour.
« Je« Je le défierai. Tout le monde sait que je suis quelqu’un de dur. Je rétablirai l’État de droit en Turquie. » Meral Aksener n’en est pas à sa première charge contre le président turc. « Je ruine sa zone de confort, car il sait que je suis une vraie rivale », a-t-elle également déclaré. La frondeuse nationaliste revient sur le devant de la scène avec un double objectif ambitieux : prendre la tête de l’électorat nationaliste et remporter l’élection présidentielle de 2019. Pour ce faire, elle devra battre deux poids lourds de la vie politique turque : Devlet Bahçeli, leader du Parti d’action nationaliste (MHP) depuis 1997 et bien sûr, l’hyperprésident Recep Tayyip Erdogan, homme fort de la Turquie depuis 2003.