Quatre juges de la Cour suprême ont reconnu les abus commis par les autorités mexicaines contre la Française, mais ne se sont pas mis d'accord sur une libération immédiate. Florence Cassez devra attendre un nouveau jugement de la Cour suprême.
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LeLe cas de Florence Cassez divise tant le Mexique qu’il prend des airs d’affaire Dreyfus. La décision de la Cour suprême mexicaine, mercredi 21 mars, en est une manifestation supplémentaire. Après une série de pressions politiques de la part du pouvoir – dont celle du président Calderón qui avait appelé les magistrats à bien peser «les droits des accusés, mais aussi, et de manière identique, la considération et le respect des droits des victimes» –, les cinq juges ont rendu un arrêt mitigé : ils reconnaissent les vices de procédure de l’affaire Cassez mais remettent à plus tard leur décision définitive sur ce que cela signifie pour la détenue. La Française reste donc pour le moment dans sa prison du sud de Mexico.