Le retour des prisonniers de guerre, l’autre combat de Marioupol
Un an après la chute de Marioupol, l’immense majorité des « défenseurs » de la ville restent prisonniers de la Russie. En Ukraine, leurs familles se battent pour leur libération, avec l’assistance souvent décevante du Comité international de la Croix-Rouge.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
KyivKyiv (Ukraine).– Quand le combat de leurs proches s’est terminé, le leur a commencé. Entre le 16 et le 20 mai 2022, des milliers de combattants retranchés dans les sous-sols d’Azovstal, ce gigantesque complexe industriel au cœur de la cité martyre de Marioupol, se rendent, après plus de deux mois d’un siège affreusement meurtrier et destructeur. Pour leurs familles, c’est le début d’une très longue quête en vue de leur libération. L’immense majorité des « défenseurs de Marioupol », estimés à environ 5 000 hommes, restent toujours détenus un an après.