Afrique(s) Analyse

En Algérie, l’abstention continue de s’imposer comme premier parti politique

Malgré un nouveau camouflet électoral – le boycott massif des élections législatives –, le pouvoir s’obstine à conduire une feuille de route autoritaire qui installe l’Algérie dans l’impasse.

Rachida El Azzouzi

Le premier parti politique en Algérie, c’est l’abstention. Depuis des années. À une époque, les autorités gonflaient les chiffres. Aujourd’hui, il leur est compliqué de les maquiller. Car plus personne n’est dupe, tout particulièrement depuis le « hirak », l’énorme mouvement de contestation qui a déchu l’ancien président Abdelaziz Bouteflika de son règne interminable (20 ans) et qui dure depuis février 2019. 

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