Amériques

Révolution électorale anticorruption au Guatemala

Le candidat anticorruption Bernardo Arevalo a remporté, avec 58 % des voix, la présidentielle guatémaltèque. Mais le plus difficile commence à présent : changer un système bien ancré dans ce pays d’Amérique centrale.

Romaric Godin

C’est un séisme politique pour le Guatemala, pays d’Amérique centrale ordinairement plus habitué à de vrais tremblements de terre. Bernardo Arevalo, un sociologue et ancien diplomate de 64 ans, a été élu président de ce pays de 17,5 millions d’habitants avec 58 % des voix, contre 37,5 % à sa concurrente, Sandra Torres. Il entrera en fonction le 6 janvier 2024. C’est une vraie rupture dans l’histoire mouvementée et complexe du Guatemala, tant la victoire de ce candidat était jugée improbable voilà encore quelques mois.

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