Face à la crise énergétique, l’Europe s’en remet, comme toujours, au marché

Le sommet européen du 20 octobre, censé apporter des réponses à la crise énergétique, s’est conclu selon la vieille tradition : les décisions sont repoussées à plus tard, en espérant que le marché apportera les bonnes solutions. En attendant, les Européens se ruinent.

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Ils ont promis de se revoir très vite. Au terme de 11 heures de réunion, les responsables européens sont sortis soulagés du sommet censé apporter des réponses d’urgence à la crise énergétique européenne. Le résultat de ces longues tractations s’inscrit dans la vieille tradition européenne. Des concessions ont été faites de part et d’autre : l’Allemagne a accepté que le principe du plafonnement du prix du gaz soit mis à l’étude ; la réforme du marché de l’électricité, avec la désindexation partielle de la formation des prix, indexés sur le gaz, comme le demandaient l’Italie, la France et la Belgique, a été repoussée ultérieurement afin de poursuivre des études plus approfondies ; de nouvelles réunions sont prévues.

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