Des exilés burundais racontent leur pays en proie à la violence
Depuis que le président du Burundi Pierre Nkurunziza a décidé en avril 2015 de se faire réélire pour un troisième mandat théoriquement inconstitutionnel, il a réprimé toute l’opposition d’une main de fer, précipitant la fuite de 200 000 personnes et les craintes de massacres interethniques.
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Tentative de putsch, manifestations, émeutes sanglantes et répression policière : au cœur de l'Afrique des Grands Lacs, le Burundi est plongé dans la crise depuis plusieurs mois. En avril 2015, le président Pierre Nkurunziza avait annoncé son intention de se représenter à la tête du pays. Un troisième mandat pourtant interdit par les accords d'Arusha, qui avaient permis de sortir de la guerre civile (1993-2005). Il a entamé en juillet dernier ce nouveau quinquennat, très contesté. Les manifestations sont dispersées à balles réelles et les pressions sur les opposants, la société civile et même les membres mécontents du parti au pouvoir, le CNDD, sont étouffantes.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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