Turquie : après le coup d’État raté Reportage

Turquie: le pouvoir renforce son black-out sur les médias kurdes

En fermant une quarantaine de médias kurdes, Ankara a instauré un sévère blocus sur l’information en provenance du Kurdistan turc. Pour les journalistes encore en activité dans la région, couvrir un événement est devenu un parcours du combattant. À Diyarbakir, trois d’entre eux relatent leur quotidien.

Nicolas Cheviron

Diyarbakir (Turquie), de notre envoyé spécial. - Alors que l’est et le sud-est de la Turquie sont le théâtre, depuis juillet 2015, d’un violent conflit opposant les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) aux forces de sécurité, le pouvoir turc a instauré un blocus de l’information sur ces régions kurdes. Au cours des derniers mois, il a ordonné la fermeture de la plupart des médias proposant une couverture spécifique de l’actualité kurde.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter