Asie et Océanie Reportage

Au nom du dieu Ram, une Inde plus hindouiste que jamais

Narendra Modi a inauguré, lundi 22 janvier, le temple de Ram à Ayodhya, à quelques mois des élections pour le troisième mandat qu’il convoite. Une consécration politique menée sur les décombres d’une mosquée rasée par des émeutiers hindous en 1992.

Côme Bastin

Ayodhya (Inde).– Les pèlerins ne risquaient pas de se perdre. Les avenues qui mènent au temple ont été élargies, rénovées et renommées : avenue de Ram, avenue de la Naissance-de-Ram… Dans les petites boutiques, on trouve des goodies consacrés au dieu : miniatures du temple, portraits, magnets et surtout les fameux drapeaux safran à son effigie. Autant que du dieu Ram, leur couleur est le symbole des mouvements hindous les plus durs. Un orange fluo qui tranche avec les façades repeintes en jaune pâle et le brouillard hivernal qui enveloppe Ayodhya, dans le nord de l’Inde, dans l’État de l’Uttar Pradesh. 

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