La rafale de mesures anticlimatiques annoncées par le nouveau président américain ne doit pas faire oublier le mauvais bilan des démocrates au pouvoir : les États-Unis produisent aujourd’hui plus de pétrole qu’aucun autre pays dans l’histoire du monde et ne respectent pas leurs objectifs de baisse de CO2.
DepuisDepuis l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis lundi 20 janvier, chaque nouvelle seconde pèse lourd en émissions de CO2 et en pollution : retrait de l’accord de Paris sur le climat, moratoire sur les nouveaux permis d’éolien en mer et menaces sur certains projets autorisés, affaiblissement de la réglementation sur les forages pétroliers et les mines, mise en question du cadre juridique des politiques de réduction du dioxyde de carbone, remise en cause des aides aux voitures électriques, relance de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), doute sur le maintien de la protection de l’éperlan du delta – ce petit poisson au cœur d’une polémique entre Trump et le gouverneur de Californie, Gavin Newsom.