Proche et Moyen-Orient Entretien

Gaza : « La passivité de la Cour pénale internationale n’était plus tenable »

La CPI ne peut plus paraître « comme une institution partiale ou partielle, qui ne s’intéresserait qu’aux situations ne heurtant pas directement les intérêts des Occidentaux », estime Julian Fernandez, professeur de droit. Mais le chemin est encore long jusqu’à d’éventuels procès.

Rachida El Azzouzi

Professeur à l’université Panthéon-Assas à Paris, spécialiste du droit international pénal, Julian Fernandez a été élu membre, en décembre 2021, de la Commission consultative pour l’examen des candidatures au poste de juge de la Cour pénale internationale (CPI). Cette instance interne, composée de neuf expert·es, s’assure au travers d’un examen technique impartial et collégial que les candidatures au poste de juge respectent les critères posés dans le Statut de Rome. Son avis est particulièrement attendu par l’Assemblée des États parties, qui procède à l’élection des juges en toute autonomie.

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