Bling-bling, luxe et gabegie, ou l’indécence de Hamad al-Thani
Plafonds dorés à la feuille d’or, yacht à 410 millions, voitures de luxe, résidences somptuaires : révélations sur le train de vie délirant de la famille régnante du Qatar, qui dépense ses milliards sans retenue et cultive une aversion pour l’impôt.
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Les milliardaires du Golfe ne sont pas vraiment réputés pour leur discrétion. Mais les al-Thani ont poussé l’art du bling-bling et de la dépense à un niveau rarement égalé. Porsche avec écussons en or, centre sportif à 15 millions d’euros, vases à 5 millions d’euros la paire, propriété rénovée pour six fois son prix d’achat : le train de vie de l’ex-émir Hamad al-Thani et de ses enfants, financé sur fonds publics, dépasse l’entendement. Mais lorsqu’il faut payer quelques dizaines de milliers d’euros de redressement d’impôts, la famille préfère enrichir ses avocats plutôt que de régler le fisc. Une question de principe, sans doute. Voyage en sept étapes dans la vie des al-Thani.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
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