Dans le cimetière d’un petit village russe, Selizovo, la tombe d’un jeune sergent, Vladislav Barakov, indique qu’il est mort le 24 août à 21 ans. Mais la plaque ne précise ni où ni comment.
DansDans le cimetière d’un petit village russe, Selizovo, la tombe d’un jeune sergent, Vladislav Barakov, indique qu’il est mort le 24 août à 21 ans. Mais la plaque ne précise ni où ni comment. En réalité, le sergent Barakov, qui servait dans la sixième brigade blindée russe, a disparu dans l’explosion d’un tank, alors qu’il combattait en Ukraine. Comme des dizaines, sinon des centaines, d’autres soldats russes tués en Ukraine pendant l’été dernier. Les tombes révèlent ainsi ce que les dirigeants de Moscou ont cherché à nier, le fait que de nombreux soldats russes ont été engagés dans des combats. Le New York Times révèle le témoignage d’un député régional, Lev Shlosberg, qui a réussi à prouver la mort de plusieurs soldats russes et a publié la liste de douze hommes tués en Ukraine, malgré la loi du silence décrétée par le régime de Poutine.