Chris Coleman, un corbeau plane sur le régime marocain
Depuis octobre, un mystérieux Chris Coleman diffuse via Twitter un flot de documents, mails piratés, photos volées qui visent le pouvoir marocain. Mettant en cause des journalistes français, dénonçant la politique marocaine au Sahara, ces documents sont souvent difficilement authentifiables. Le régime crie au complot et montre du doigt les services algériens.
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Depuis près de trois mois, un hacker nommé « Chris Coleman » publie quotidiennement, sur Twitter, des informations sensibles sur le fonctionnement de la diplomatie marocaine. Les documents, des correspondances diplomatiques, des courriels mais aussi des dossiers classés confidentiels, concernent principalement le ministère marocain des affaires étrangères. Ils proviennent des boîtes mails de personnalités politiques et médiatiques que le hacker serait parvenu à pirater, notamment celles de l'actuel ministre des affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, et de sa ministre déléguée Mbarka Bouaida.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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