Bombardement de Bouaké: le document qui accuse Alliot-Marie, Villepin et Barnier
Plus de onze ans après le bombardement de Bouaké, en Côte d’Ivoire, qui a coûté la vie à neuf soldats français, la juge d’instruction Sabine Kheris sollicite le renvoi des anciens ministres de l'intérieur, la défense et des affaires étrangères devant la Cour de justice de la République.
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Elle aura successivement mobilisé quatre magistrats instructeurs, réclamé une décennie d’enquête, la déclassification d’une flopée de documents estampillés « Secret défense » et des dizaines d’auditions. Onze ans après le décès de neuf soldats français et d'un humanitaire américain dans le bombardement d’une base française en Côte d’Ivoire, l’instruction de l’affaire Bouaké touche à sa fin. En charge du dossier depuis 2012, la juge Sabine Kheris a sollicité, le 2 février 2016, le renvoi de Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie et Michel Barnier devant la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger des délits commis par des membres du gouvernement, comme l’a annoncé Le Canard enchaîné dans son édition du mercredi 17 février.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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