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En Tunisie, le report des élections va de pair avec la répression

Au-delà du faux suspense sur le report de l'élection d'une assemblée constituante, au-delà de la «menace» d'une victoire électorale des islamistes, la permanence de la répression policière et l'absence de véritable débat continuent de miner le processus démocratique tunisien.

Pierre Puchot

En Tunisie, le petit jeu de dupes entre l'avant-scène et les coulisses se poursuit tranquillement. Chaque semaine, le spectacle politique masque autant les enjeux qu'il attise la paranoïa des acteurs indépendants qui ont émergé lors de la révolution. Dernier épisode en date : ce dimanche 22 mai, les Tunisiens ont enfin pu connaître le dénouement du feuilleton sur le report probable de l'élection d'une assemblée constituante. Enfin, non pas le dénouement, mais l'avant-dernier acte, puisque le président de la commission électorale tunisienne a proposé de reporter au 16 octobre l'élection, initialement prévue le 24 juillet.

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