Une possible nomination française à l’ONU fait grincer des dents
L’ancien ambassadeur François Zimeray est soutenu par l’Élysée pour devenir haut-commissaire adjoint aux droits de l’homme de l’ONU. Une promotion que les ONG et certains diplomates au Quai d’Orsay souhaiteraient éviter, car le candidat est jugé trop proche du gouvernement israélien. (Un droit de réponse de François Zimeray est joint à cet article)
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Les candidatures à des postes de l’ONU ne sont jamais acquises d’avance, faisant l’objet de tractations serrées entre pays, comme l’échec de Ségolène Royal à la direction du PNUD (programme des Nations unies pour le développement) l’a montré en 2017. Mais l’éventualité d’une nomination du Français François Zimeray au poste de haut-commissaire adjoint aux droits de l’homme de l’ONU (HCDH, Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme) fait actuellement grincer beaucoup de dents, à la fois au Quai d’Orsay comme dans le milieu des ONG qui défendent les droits humains.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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