Aux racines de l’inconscience écologique

L’Apocalypse joyeuse montre comment de savants dispositifs administratifs ont systématiquement balayé les réticences des citoyens devant le risque technologique.

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Ruse de l’histoire ou hasard du calendrier : alors que l’écologie politique française perd en influence et en poids électoral, paraissent ces temps-ci d’importants livres pour qui s’intéresse aux liens entre environnement, économie et démocratie. Ils reflètent l’intensité du travail intellectuel désormais en cours dans les universités pour comprendre les rapports – complexes – entre humains et non humains : Carbon Democracy de l’Américain Timothy Mitchell sur les effets du pétrole sur la démocratie moderne, Fixing the Sky de James Fleming sur les utopies technicistes du climat, Marchands de doute d’Erik Conway et Naomi Oreskes, tout juste traduit en français, qui raconte la guerre des climato-sceptiques contre l’intervention de l’Etat  ou encore le récent livre d’un historien français de l’environnement, Jean-Baptiste Fressoz : L’Apocalypse joyeuse.

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