Le résultat du référendum est pour les Britanniques un choc est considérable. D'autant qu'ils réalisent que la sortie de l'Union européenne signifie aussi une période de profonde remise en cause des politiques et de ce qui faisait le ciment de quatre «nations».
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De notre envoyé spécial à Londres (Royaume-Uni). - Parmi les multiples conséquences du résultat sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), la plus surprenante est peut-être la disparition de cette réserve si typiquement britannique, l’understatement. Dans les éditos des journaux, dans les conversations entre amis, les superlatifs abondent. Le Financial Times : « Le plus gros choc européen depuis la chute du mur de Berlin. » Le Guardian : « L’événement le plus dramatique en Grande-Bretagne depuis la guerre. » Guy, un militant de gauche défavorable au Brexit, autour d’un café : « Le Royaume-Uni est à genoux. » Paul Copeland, directeur du Centre de recherches européennes à la Queen Mary University of London : « C’est un changement monumental pour le pays ! »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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