Entre samedi et dimanche, Israël a essuyé des tirs de roquettes de Syrie et du Liban, en plus de ceux décochés depuis la bande de Gaza. L’Égypte veut relancer les discussions de paix.
IsraëlIsraël s'est retrouvé pris sous le feu sur trois fronts différents entre samedi et dimanche, essuyant des tirs de roquettes de Syrie et du Liban en plus de ceux décochés depuis la bande de Gaza. Personne n'a revendiqué ces tirs provenant de Syrie et du Liban, deux voisins avec lesquels Israël reste techniquement en état de guerre. Des incidents transfrontaliers ont déjà eu lieu dans le passé.
« Au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie ont touché différents points du plateau du Golan », occupé par Israël depuis la guerre des Six-Jours en 1967, a indiqué l'armée israélienne dimanche matin. Pour Israël, la question est de savoir si ces tirs résultent ou non des combats en cours sur le territoire syrien. L'armée israélienne n'a pas riposté, a indiqué un porte-parole, au contraire du mois de juillet quand un projectile tiré de Syrie l'avait conduite à pilonner des positions de l'armée syrienne.
Samedi soir, une autre roquette tirée du Liban est tombée sur la Haute Galilée, dans le nord d'Israël, sans faire de dégâts ou de victimes. Cette action non plus n'a pas été revendiquée et n'a pas donné lieu à des représailles israéliennes. Mais des hélicoptères israéliens ont survolé la frontière, a rapporté une source de sécurité libanaise. Au moins neuf roquettes avaient été tirées du Liban sur Israël mi-juillet. Israël avait riposté par des tirs d'artillerie.