International Parti pris

Palestine: l'opération «wishful thinking» d'Obama

Contrairement à ce qui s'est dit, le discours du président américain à l'ONU n'a fait que répéter la position américaine sur la création d'un État palestinien. Sans expliquer comment y parvenir, ni poser d'obligations précises aux deux parties du conflit. Cela s'appelle prendre ses désirs pour des réalités. Parti pris.

Pierre Puchot et Thomas Cantaloube

Au pays de Oui-Oui, Barack Obama est président honoraire. Malgré un déluge de commentaires positifs dans les médias, qui ont cru voir dans son discours du 23 septembre devant l'Assemblée générale de l'ONU un pas en avant vers la création et la reconnaissance d'un État palestinien, le président américain n'a rien annoncé de notable, et encore moins de nouveau. Il a, au contraire, délivré un speech qui tenait plus du «Si tous les gars du monde décidaient d'être copains» que de la démonstration d'une Amérique fermement engagée sur le dossier israélo-palestinien.

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