Madrid (Espagne).– Trois ans après un procès retentissant, l’Espagne est en train de tirer les leçons de l’affaire de « la Manada » (« la Meute »), du nom que s’étaient donné cinq Sévillans, depuis reconnus coupables d’avoir violé une femme âgée de 18 ans, lors des fêtes de la San Fermin, à Pampelune, en Navarre, à l’été 2016. Deux tribunaux avaient d’abord considéré qu’il y avait eu simplement « abus sexuel », déclenchant d’intenses mobilisations féministes dans tout le pays. Le Tribunal suprême, en 2019, a fini par reconnaître qu’il y avait bien eu « viol » – une bataille juridique qui n’est pas sans échos dans les débats français actuels sur la qualification exacte des agressions sexuelles.
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