En Algérie, les détenus d’opinion sont toujours plus nombreux
A l'heure du troisième anniversaire du Hirak, le soulèvement populaire pacifique, la répression n’a jamais été aussi forte en Algérie. Près de 340 personnes détenues arbitrairement sont actuellement recensées et une quarantaine d’entre elles ont entamé une grève de la faim fin janvier.
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La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) dénonce une « escalade de la répression » qui menace « la survie de la société civile indépendante ». En Algérie, à l’heure du troisième anniversaire d’un mouvement de contestation sociale inédit, appelé « hirak », en arabe, ayant poussé des millions de personnes dans la rue pour revendiquer la fin de la corruption, le respect des droits humains, la justice sociale et la démocratie, la répression est à son plus haut niveau. Au 9 février 2022, près de 340 détenus d’opinion, dont sept femmes, étaient enfermés arbitrairement dans les prisons algériennes.
Le procès en diffamation qui oppose depuis plusieurs semaines Johnny Depp à son ex-épouse, l’actrice Amber Heard, ne cesse de susciter le malaise. Outre le côté spectacle, la diffamation apparaît ici détournée de son objectif premier. Au risque de bâillonner de potentielles victimes dans d’autres affaires.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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