Comment l’Allemagne lutte contre une extrême droite enracinée
Bien que les partis d’extrême droite européens battent en retraite et que les survivants de la cellule terroriste NSU soient derrière les barreaux, la « menace brune » et les agressions racistes se maintiennent à un haut niveau outre-Rhin. Berlin vient de lancer un plan national s’appuyant sur la société civile.
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Berlin (Allemagne), de notre correspondant.- Outre-Rhin, l’heure n’est pas à la détente sur le front de la lutte contre l’extrême droite. Certes, les représentants politiques de l’extrême droite européenne ont accumulé les contre-performances ces derniers mois. La Française Le Pen, le Hollandais Wilders ou l’Autrichien Hofer ont été battus aux élections. Quant aux Allemands de l’AfD, la fin de la phase aiguë de la crise des réfugiés et leur choix d’une orientation plus radicale leur font perdre des électeurs. Les intentions de vote en leur faveur pour les législatives de septembre ont été divisées par deux en peu de temps, de 14 % à 7 %.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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